En tout premier lieu , l’examen et la préparation du support de votre parquet est une opération essentielle avant la mise en œuvre de la pose de parquet.

Avant tout votre local doit être hors d’eau et hors d’air, c’est à dire clos par les menuiseries extérieures et couvert par la toiture définitive.

Votre local doit être tempéré depuis 8 jours au moins à 15°C minimum et ventilé, le chauffage au sol testé trois semaines à température d’utilisation, puis éteint 48 heures avant la pose.

Quant à l’humidité relative de l’air ambiant doit être comprise entre 40 et 65% à une température de 15°C.

Ensuite notre support de parquet doit être examiné avec soin en appliquant la règle des 3S, c’est à dire :

  • Sain : il ne doit présenter ni fissures ni adhérences (peintures, enduits, crasses) ni traces de gras.
  • Sec : sans aucune trace d’humidité, hygrométrie inférieure à 3% à 2cm de profondeur.
  • Solide : c’est à dire ni friable, branlant, cassant, toutes ces parties doivent être remplacées, refixées ou consolidées.

Et en dehors d’une pose sur voliges, lambourdes ou solives, notre support de parquet doit ensuite respecter la moins connue règle des 3P  , c’est à dire :

  • Plan : le support de parquet doit être plan avec une tolérance de :
  • 5mm de jeu maximum sous une règle de 2m
  • 1mm de jeu maximum sous une règle de 20cm
  • Propre : toutes les traces de gras, peinture, colle, enduit, plâtre et poussières doivent être éliminées soigneusement
  • Poreux : la porosité du support de parquet doit être suffisante, une règle non-écrite nous indique qu’une goutte d’eau doit être absorbée en moins d’un minute

En tenant compte des 3S et de la planéité, le parquet accepte une multitude de support, selon le mode de pose que nous étudierons en détails dans un autre article :

  • les parquets et planchers anciens
  • les panneaux de particules, posés sur forme en sable ou panneaux isolants
  • le béton, ou plutôt une chape lissée ou reprise en ragréage, exception faite des dallage réalisés directement sur terre-plein
  • le carrelage, il est vivement recommandé de bien contrôler la planéité ainsi que l’adhérence des carreaux
  • les revêtements mixtes ; un local peut comporter une partie carrelage et une partie avec un ancien parquet.
  • la moquette rase dans certains cas.
  • les solives, si l’entraxe est suffisant
  • les lambourdes, avec semelle isolante ou non, en double-lambourdage dans certains cas
  • les voliges posées de niveau sur une forme en sable
  • une sous-couche, dont le liège en panneaux
  • un primaire d’accrochage, en cas de très faible porosité du support ; carrelage par exemple
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